Le Coran contre la République

Je reproduis ici le texte qui vient d’être publié sur precaution.ch sous forme de commentaire et qui constitue une présentation d’un ouvrage paru récemment en France. Je ne l’ai pas lu moi-même, mais on m’en a déjà, par ailleurs, dit grand bien.

Je rappelle également à ce propos ma propre démonstration de l’incitation à la haine raciale et religieuse que constitue la lecture du Coran (PDF, 95 pages) et le récit d’une tentative de faire interdire le Coran en Inde dans les années 1980.

La peur est en train de changer de camp

La sacralité du Coran est le dernier tabou que l’on respecte encore dans les milieux de la politique et de la presse. Cédant au terrorisme intellectuel autant qu’au terrorisme assassin, les acteurs de la pensée critique refusent de voir dans le Coran la cause première de tous les maux dont les musulmans s’accablent eux-mêmes, tout en en accablant le monde entier.

Un livre récent, Le Coran contre la République, de Laurent Lagartempe, EDITIONS de PARIS, fait résolument pièce à ce frileux respect d’un tabou devenu insoutenable et insupportable.

Quatre cent versets du « livre sacré », regroupés en neuf thèmes, y sont explicitement cités avec en regard les articles du Code Pénal français qui les qualifient en tant que délits de « provocation à crimes et délits contre les personnes ». Le Coran, comme tout autre texte publié en France, est soumis aux restrictions à la liberté de pensée et d’expression, dont les délits tombent sous le coup de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse. Cette loi, très augmentée depuis son origine, ne concerne pas que la presse stricto sensu, mais aussi les écrits ou imprimés de toutes natures : non seulement la reproduction de textes à l’aide de caractères typographiques, mais aussi toute reproduction, quel que soit le procédé technique utilisé, dès lors qu’elle permet la diffusion de la pensée.

La simple lecture des versets cités dans le livre entraîne aussitôt pour celui qui les lit, l’évidence que toute autre publication contemporaine, contenant des provocations et injures analogues à celles qui y figurent, serait inévitablement l’objet de poursuites pour crimes et délits de presse. Le livre cite notamment in extenso:

Provocations à la vengeance: 15 versets de 8 sourates
Provocations à l’esclavagisme: 18 versets de 10 sourates
Provocations à la discrimination religieuse et à la haine: 93 versets de 27 sourates
Provocations au racisme anti-juif: 50 versets de 9 sourates
Provocations au meurtre et à la guerre: 103 versets de 16 sourates
Provocations à la discrimination sexuelle: 80 versets de 9 sourates

Il y a évidemment prescription pour les auteurs du coran depuis longtemps disparus. Mais les délits inhérents à de tels textes ne se limitent nullement à ceux qui les écrivent. Aux termes du Code Pénal, sont passibles, comme auteurs principaux, des peines qui constituent la répression des crimes et délit commis par la voie de la presse, les directeurs de publication ou éditeurs quelles que soient leurs professions ou leurs dénominations, les imprimeurs, les vendeurs, les distributeurs, les afficheurs et naturellement ceux qui enseignent l’objet du délit.

L’auteur fait remarquer que les provocations délictueuses du coran sont également justiciables de l’article 9, 2e alinéa, de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme (CESDH), Cette convention a force de loi en France comme dans les 44 autres pays européens qui l’ont approuvée le 4 novembre 1950.

ajm

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