Le sort de nos enfants dépend en grande partie des Eglises chrétiennes

Et il est loin d’être certain que ces Eglises choisiront le camp de la liberté et de la vérité. En Suisse en tout cas, le Parti démocrate chrétien a choisi le mensonge par omission (ou par négligence, ou par incompétence, ce qui n’est pas une excuse). Et ce ne serait pas la première fois que les dirigeants religieux chrétiens commettent cette erreur, comme le rappelle Fjordman dans son dernier article, comme toujours très fouillé et circonstancié. Il suffirait pourtant d’étudier l’histoire, les lois islamiques ou la réalité contemporaine. Extraits traduits:

En Indonésie, quelque 10,000 Chrétiens ont été tués entre 1998 et 2003 et environ 1000 églises ont été incendiées par des émeutes de Musulmans. Les radicaux veulent que l’Indonésie abrite la fondation d’un califat du Sud-est asiatique qui lancerait le djihad contre d’autres nations telles que Singapour, la Thailande [où un général musulman tente en ce moment même un coup d’état — ajm], les Philippines et l’Australie jusqu’à qu’elle se soumettent à l’Islam. Dans la province indonésienne d’Aceh, où prévaut officiellement la charia, les émeutes musulmanes rasèrent une église à la suite de la diffusion d’une annonce falsifiée (par un Musulman) invitant les Musulmans à assister à un service religieux chrétiens. Des témoins déclarèrent que plus de 100 Musulmans se rendirent sur place, souvent des épées à la main. Ils répandirent de l’essence et mirent le feu.

Pourquoi cette réaction agressive? Selon la loi islamique, les Chrétiens et les Juifs (et pas les autres groupes religieux) peuvent vivre dans une région régie par des Musulmans, mais uniquement s’ils acceptent de devenir des citoyens de deuxième classe, des dhimmis. Cela implique de nombreuses restrictions telles que ne jamais tenter de convertir des Musulmans ou de leur prêcher à leur adresse, ne jamais avoir de relations avec une femme musulmane et ne jamais dire quoi que ce soit d’insultant sur l’Islam ou Mahomet. Et si une seule personne viole l’une ou l’autre de ces règles, la communauté dhimmi toute entière est punie et le djihad reprend. Relevons ici que les Musulmans, si prompts à clamer après chaque acte de terrorisme islamique que la communauté musulmane ne devrait pas être punie pour les actes de quelques-uns, se réservent expressément cette possibilité dans la charia pour les non-Musulmans.

Mais le pire est que dans la pratique, comme c’est le cas en Indonésie, les attaques contre les non-Musulmans peuvent fort bien être déclenchées par des rumeurs non vérifiées, des rancoeurs personnelles, voire de simples mensonges. En réalité, cela signifie que tous les non-Musulmans vivent dans la crainte permanente de dire ou de faire quelque chose qui puisse insulter des Musulmans, ce qui provoquerait des attaques physiques immédiates contre eux et leurs enfants. Cet état de peur constante est appelée la dhimmitude. De nombreux Chrétiens du Moyen-Orient, du Pakistan et d’Indonésie savent que pour survivre ils doivent s’habituer à dire une chose en public et une autre en privé. Ils sont des otages dans leur propre pays.

Les valeurs judéo-chrétiennes prônent, notamment, la tolérance, le besoin d’être bon envers autrui, d’accueillir les adeptes d’autres fois sans condition. Mais si nous nous en restons là, l’Islam s’imposera, et ces valeurs seront bafouées. Si nous croyons et tenons à ces valeurs, à ce qu’elles soient réellement vécues, nous devons stopper l’Islam, qui en est l’antithèse. Et nous n’y parviendrons que si les Églises cessent enfin de propager de pieux mensonges de bien-pensants sur l’Islam et qu’elles se penchent sérieusement sur le sujet, à l’image de George Cardinal Pell, archevêque de Sydney, pour qui les attentats du 11 septembre furent un signal d’alarme:

«J’ai pris conscience du fait que je devais en apprendre davantage sur l’Islam.» «En lisant le Coran, j’ai commencé à prendre note des injonctions à la violence. Mais il y en a tant que j’ai abandonné cet exercice après 50, 60 ou 70 pages.» «La forme grammaticale prédominante des mentions du djihad dans le coran revêt le sens d’un combat ou d’une déclaration de guerre.» «Considéré strictement selon ses propres termes, l’Islam n’est pas une religion tolérante et ses capacités à atteindre une réforme approfondie sont très limitées.» «Je dirais également que l’Islam est une culture beaucoup plus guerrière que le Christianisme.»

Et bien sûr, la (très attendue) prise de position du pape à cet égard sera déterminante. Benoît XVI porte là une responsabilité que probablement aucun pape avant lui n’a dû affronter.

ajm sur precaution.ch

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