Du respect de Benoît XVI pour « les grandes religions »

Benoît XVI exprime son « profond respect pour les grandes religions du monde et donc aussi pour les musulmans qui adorent le Dieu unique« . On retrouve ici le pire aspect du Concile Vatican II qui, dans Lumen Gentium déjà, annonce que les musulmans sont des disciples de la foi d’Abraham qui « adorent avec nous un Dieu unique ». Loin de nous l’idée de vouloir juger le Magistère ou le pape en cette matière, mais si l’Eglise a en effet le plus grand respect pour les êtres humains, tous également crées par Dieu, qu’elle que soit leur foi ou leur façon de penser, elle rejette avec la plus grande vigueur les erreurs susceptibles de faire perdre leur salut à ces mêmes créatures; et l’islam est, sans conteste, la première de ces erreurs que l’Eglise a pour vocation de combattre.

Que certains musulmans soient persuadés, de bonne foi, suivre la voie d’Abraham ou adorer le vrai Dieu ne signifie pas pour autant que cela soit vrai. Comment l’Eglise peut-elle baptiser au nom du Christ d’amour et de paix et affirmer avoir du « respect » pour une doctrine affirmant exactement l’inverse et contestant, de plus, la divinité de ce même Christ et jusqu’à sa crucifixion (sourates I 116, II 136, IV 157, 171; V 17; VI 85; IX 30-31; XIX 33-35; XXXIII 7; XLII 13; XLIII 59; LXI 6); laquelle contestation n’engendre pas moins d’une centaine d’appel au meurtre de ces salauds de mécréants polythéistes que nous sommes ?

Car, si Benoît XVI reconnaît à nos « frères séparés », pour reprendre une locution chère à Saint François de Sales, contrairement aux Ecritures qui affirment sans détour que « Les dieux des nations sont des démons » (ps. 95), la qualité de croire en un Dieu unique, nos frères égarés nous la refusent sans la moindre hésitation. « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d’allah, alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui! Gloire à Lui! Il est au-dessus de ce qu’ils [Lui] associent » (sourate IX 31). Nous adorons un seul Dieu en trois personnes, cette vérité n’a été révélé qu’à nous. Si les musulmans trouvent quelque vérité dans cet apocryphe grossier et tardif qu’est le coran, il ne faut y voir qu’un débordement de la grâce divine, laquelle ne passe que par l’Eglise, corps mystique du Christ et instituée par Lui-même. S’il est évident qu’un musulman de bonne volonté, ignorant de la vraie foi, mais usant de son discernement pour choisir le bien au détriment du mal, c’est-à-dire distinguant soigneusement ce qu’il y a de bon dans sa doctrine pour éviter ce qu’il y de mal, ne voyant pas dans le meurtre de son prochain un moyen d’honorer son dieu, sera sauvé, il ne faut y voir qu’un excès de la grâce obtenue pour nous sur la Croix, et sûrement pas un effet accidentel de la doctrine islamique. L’islam est mauvais, l’islam est une idéologie perverse et mortifère, l’islam porte la marque d’une main humaine qui s’est abattue sur la Révélation pour la réduire à ses fantasmes, l’islam ne saurait venir de Dieu, ce qui n’est pas le cas des musulmans, frères humains créés par Dieu, qu’il convient de considérer comme des victimes et rien de plus.

La paix et la liberté religieuse n’existent pas avec l’islam, je rentre à peine de Chypre nord où, en à peine trente ans, l’islam invisible de cette grande république laïque qu’est la Turquie a éventré des églises du VIe siècle, lesquelles reposent comme des femmes éventrées, exhalant leur charogne vers un ciel qui semble les avoir oubliées, et rejeter les grecs chrétiens à la mer, des femmes, des enfants, sans la moindre pitié. Tout cela est commandé, formellement, dans le livre qui fait la doctrine de cette « religion » que d’aucuns nous appellent à respecter.  

Le Christ Lui-même ne s’est pas montré des plus tendres avec ceux qui, sciemment, travestissaient la loi, instrumentalisaient la Révélation. Ainsi, si les musulmans méritent plus que notre respect, notre amour, l’islam ne mérite que mépris et l’arbre doit être coupé et jeté au feu pour le plus grand bonheur de l’humanité.

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