Islam: « D’accord pour le débat. Mais interdiction de nous critiquer ! »

Cela va devenir le grand classique des prochains mois : sous une bonne volonté de façade, l’islam conquérant cherche à dicter ses conditions et à imposer une version islamiquement correcte de la liberté d’expression. La position des intellectuels musulmans et des imams de tout poil peut en effet se résumer en quelques mots de la manière suivante :
• 1) nous sommes ouverts au débat sur l’islam
• 2) mais il est interdit de nous critiquer

Exemple de ces contorsions sémantiques avec cette interview de Rachid Benzine "islamologue" : "Le monde musulman a soif de débat" déclare-t’il "beaucoup d’intellectuels musulmans ont déjà entamé depuis très longtemps un travail critique". Il faut cependant vite déchanter, car pour R. Benzine, la critique de l »islam est "mal posée". Le débat, s’il a lieu, doit respecter des limites très clairement définies par lui :

• "On en appelle souvent à une « réforme de l’islam », qui nécessiterait de déclarer « caduques » certains versets du Coran. Or, les musulmans ne sauraient accepter qu’on traite ainsi leur texte sacré !

• "Il faudrait que cessent toutes ces « affaires » des caricatures danoises, de Benoît XVI à Ratisbonne, et maintenant de cet enseignant de philosophie."

• "La critique peut être acceptée, à condition qu’elle soit féconde".

L’affaire Redeker illustre aujourd’hui parfaitement l’instauration de ce débat truqué : les diverses déclarations condamnent bien les atteintes à la liberté d’expression, mais tout les auteurs ergotent subtilement sur le bien-fondé des propos de Redeker, prennent des précautions de jésuite quant aux limites à ne pas dépasser. Et à quelques exceptions près, pas un ne discute du fond de l’affaire : l’islam en tant que doctrine est-il une menace pour les valeurs occidentales ? Nous répondons oui.

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