Invité de l’émission « En toute franchise » de la chaîne III de la radio nationale, le ministre des affaires religieuses et des wakfs, Bouabdellah Ghoulamlah, a évoqué, tout au long de l’émission, plusieurs questions relatives à la gestion des quelque 15.000 mosquées réparties à travers le territoire national et surtout à la formation des imams en poste dans ces mosquées. La solution du ministre: la réintégration des imams qui ont été en lien d’une manière directe ou indirecte avec les groupes terroristes, dans le cadre des mesures initiées par la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
La ‘plupart’, aurait été « arrêtés arbitrairement », selon le ministre. C’est pourquoi, il semblerait que le ministère ait décidé leur réintégration. Car, justifiera le ministre, quand le cas se présente ainsi, la réintégration se fait directement. Mais rassure-t-il par ailleurs, il n’y a pas lieu d’avoir des craintes du fait que son département « travaille en collaboration avec les services de sécurité dans l’étude des dossiers de ces imams ».
Le bon ministre tient à préciser que le gouvernement formera lesdits imams "aux nouvelles technologies"; nous voilà parfaitement rassurés