Mais quel réchauffement climatique ?

La TSR fait fi de l’information internationale (et nationale: les alertes à la bombe de la gare de Genève par exemple) pour une campagne catastrophiste sur le réchauffement climatique, présentation à Zurich  du « documentaire » promotionnel d’Al Gore sur la prochaine fin du monde oblige, le tout sur fond de montée des Verts dans les sondages; les Verts qui, entre deux motions contre Israël  (et ici) et leurs manifs pro-Hezbollah  (et ici), ont encore un peu de temps, paraît-il, à consacrer à l’écologie.

Le catastrophisme climatique me laisse perplexe, la communication a radicalement changé sur la couche d’ozone en dix ans et aucun de ces spécialistes ne semble se poser cette question cruciale: Ne pourrait-il s’agir d’un phénomène  saisonnier ? Une forme de saison à une échelle supérieure à la durée moyenne d’une vie humaine et que, par conséquent, l’homme n’aurait pu mesurer; noter en outre que l’homme ne mesure les températures  de façon systématique que depuis la deuxième moitié du XIXe, début de la petite ère glaciaire. La planète ne se régénérerait-elle pas sur plusieurs cycles, jours, saisons, années, siècles, millénaires ?

Les médiévistes, dont je suis, savent tous que l’âge d’or de l’Occident, incontestablement le XIIIe siècle, se situe en plein optimum climatique. Certains notaires locaux parlent même de deux récoltes de cerises dans l’année. La période de réchauffement  médiéval se situerait entre  700 et 1300, la période précédente, de transition, fut le témoin de nombreux troubles climatiques. Le permafrost se dégèle et les éboulements sont fréquents: En 563,  un pan du mont Tauredunum, probablement l’actuel Grammont, dans le Chablais valaisan, s’effondre simultanément sur un bourg, tuant tous ses habitants, et dans le lac Léman. L’éboulement obstrue les eaux du Rhône à la hauteur de Saint-Maurice. L’immense masse d’eau retenue est libérée quelques mois plus tard par la rupture du barrage qui provoque un raz-de-marée dévastateur… un véritable tsunami valaisan.

La fin du XIXe – début XXe, en revanche, fut une « petite ère glaciaire », une période de froid dans un processus de réchauffement, la terre ayant fini de se rafraîchir, après 1300,  dans une période de près de 6 à 700 ans. Y aurait-il des cycles ?

Les analyses sont multiples et, dans cet océan  d’opinions diverses, il convient de retenir deux questions:

1. L’homme a-t-il vraiment cette capacité de troubler les cycles climatiques et si oui dans quelle proportion ? Le spray au CFC  est-il vraiment capable de concurrencer les incommensurables émanations de chlore des volcans encore en activité ?

2. A qui profite le crime ? Ce n’est une surprise pour personne, partout dans le monde, la cause écologiste profite presque exclusivement à l’extrême-gauche. Quand on connaît le goût immodéré de la gauche pour les gouvernements supranationaux totalitaires, est-il si étonnant de la voir crier au loup sur l’écologie et arguer de problèmes internationaux (j’allume ma voiture en Suisse, je tue des pingouins en Nouvelle-Zélande) pour susciter des solutions internationales et donc des gouvernements internationaux pour les appliquer ?

A lire: « Ne faisons pas dire aux glaciers ce qu’ils ne disent pas » Robert VIVIAN

L’empire écologique ou la subversion de l’écologie par le mondialisme. Pascal Bernardin

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