Depuis quelques mois, les agressions à leur encontre se multiplient, début octobre, cinq sont tombés dans un guet-apens.
"Faites attention à vos têtes", prévient un des patrouilleurs. Les projectiles "tombent" souvent des balcons. "Pavé, bouteilles, on a même eu des boules de pétanque et des pavés", égrène, un peu amer un agent. Quand les hommes du GPIS s’approchent du bâtiment, les noms d’oiseaux fusent, les crachats pleuvent. Les jeunes les accueillent davantage le majeur dressé que les bras grands ouverts.
Un jeune homme passe dans le hall et s’en prend verbalement à un agent du GPIS : "Oh tu me barres pas le chemin toi là !!" L’homme lui tenait la porte.