Le parlement valaisan a approuvé sans aucun débat le projet de loi d’application de la loi fédérale sur le partenariat enregistré entre personnes du même sexe (LPart). Seule l’UDC a refusé cet objet.
La loi a été acceptée par 93 oui contre 5 non et 9 abstentions. La majorité des formations politiques, PDC inclus, ont accepté le projet, s’accordant à reconnaître que le canton n’avait pas d’autre choix que d’appliquer la loi fédérale.
Le peuple a voté majoritairement contre, les élus majoritairement pour… y a pas comme un problème ?
Peut-être serait-il bon de rappeler que la République et canton du Valais est un Etat de droit, libre et indépendant, une liberté de plus de 1000 ans (1007 ans pour être exact) et n’a pas à se soumettre à la volonté de peuples étrangers. Ce vote constitue d’ailleurs une première dans notre histoire. Si les peuples confédérés ne peuvent pas vivre ensemble librement dans le respect de leurs différences et de leurs particularités nationales, autant solder la Confédération à l’UE et vendre les restes qui à la France, qui à l’Allemagne, l’Italie ou l’Autriche. On n’a pas passé le Moyen-Age à botter le train des Bernois pour se retrouver à entériner volontairement chacune de leurs décisions un genou à terre.
Quant au PDC, il a montré une fois de plus à quel point il était peu le « parti de la famille ». C’est tout de même avec une audace sans limite que le PDC s’est auto-proclamé « le parti suisse » quelques mois après avoir milité activement pour l’entrée de la Suisse dans l’Europe et, par conséquent, pour l’abandon sans condition de notre souveraineté (on voit ce qu’il en est de la souveraineté des cantons… la Suisse dans l’UE ne serait plus qu’un canton parmi… tiens, 26!), et « parti de la famille » quelques semaines à peine après avoir fait passer l’avortement et le « mariage » homosexuel, deux lois parmi les plus radicales du monde occidental… Hypocrisie lamentable !
Tribune de Genève: La propagande fait son travail de corrosion On appréciera la démission épiscopale: « Elle va à l’encontre des enseignements de l’Eglise. Nous aurions préféré régler les discriminations envers ces personnes autrement. Nous verrons comment elle est appliquée et si la population change d’opinion », explique Mgr Norbert Brunner, évêque de Sion. A quand des dommages et intérêts ?
Y a t’il un Evêque en valais ?
Certains évêques sont… étonnants…
Dans n’importe quelle boîte, le patron se ferait jeter à la porte s’il bradait les intérêts de l’entreprise…
Il est vrai que les intérêts de l’Eglise et de la société toute entière sont de peu d’importance en regard des besoins de confort moral de certains de nos épiscopes…
Parfois, l’Église est l’ennemie de la foi.
[MODERATION: Disons plutôt certains hommes d’Eglise…]
Hum… disons plutôt « certains hommes d’Eglise »…
(Credo in […] unam, SANCTAM, catholicam et apostolicam Ecclesiam. – Symbôle de Nicée)
« Y a t’il un Evêque en valais ? »
Oui, on le voit de temps en temps, sortir de l’Evêché au volant d’une immense voiture américaine qu’il prend manifestement beaucoup de plaisir à conduire.
Mais qu’est l’Église sans ses hommes? Le ciel peut bien exister sans nous, mais l’Église? L’Église n’est jamais meilleure que les meilleurs des siens. Non?
[Si, précisément, l’Eglise n’est pas tributaires des hommes, les hommes peuvent y participer (du grec ekklesia, l’assemblée) mais ils nen sont pas la tête. L’Eglise, fondée par le Christ, c’est le corps mystique du Christ, c’est le Christ. Je suis la vigne, vous êtes les sarments, Celui qui demeure en moi, et moi en lui… (Jn 15:5). C’est un lien mystérieux et privilégie qui nous relie à Dieu et à tous les hommes dans le Christ, c’est la communion, je mange Dieu et Dieu me mange. Ainsi, si un homme d’Eglise se met à délirer et, contrairement à la doctrine révélée par le Christ, se met à nous appeler au Jihad, ceci ne saurait engager l’Eglise, elle ne saurait être atteinte par les actions mauvaises de ses membres indignes]
Je vois.
Mais pourquoi ne pas donner ces attributs au ciel, plutôt qu’à l’Église, laquelle ne doit tout de même sa présence concrète qu’aux hommes, à leurs actes à leur foi en elle, et admettre que Dieu parle aux hommes directement, par l’intermédiaire de leur conscience et par l’exemple de la création?