Le résumé: Selon l’avocat Marc Bonnant, « il n’appartient pas aux politiques de dire l’histoire, encore moins de la sacraliser par une norme pénale. Je pense que l’histoire est un sujet sérieux. (…) Et dès que les politiques se mêlent de figer l’histoire, et de surcroit d’assortir une vision qui n’est jamais qu’une vision momentanée : une norme pénale ; ils portent une atteinte irréversible à la liberté d’expression« .
En total désaccord avec Marc Bonnant sur ce dernier point, Me Philippe Grumbach, de la CICAD, a rappelé le bien-fondé de la norme 261bis qui « protège la dignité humaine bafouée de manière épouvantable au 20ème siècle et qui a conduit à la Shoah. (…). Le discours antisémite tenu par les négationnistes n’est plus possible aujourd’hui, grâce à la norme antirasciste et cela, c’est ce que l’on appelle le respect de la dignité humaine« .