Léonie Crevel, 80 ans, a été condamnée mardi soir, par la cour d’assises de Seine-Maritime, à deux ans de prison avec sursis, pour avoir tué sa fille lourdement handicapée.
Une sentence qui sonne comme une curée dans la grande chasse aux handicapés
Cette femme, je l’admire. Je l’admire d’avoir portée sa fille
aussi longtemps qu’elle l’a pu. Cette vieille femme, je la plains.
Je la plains de n’avoir pas trouvé l’aide nécessaire au moment où elle en avait besoin. Qu’aurions nous fait? Elle même pleure l’enfant qu’elle a tué.
Elle même reconnaît le crime.
Soyez durs, peut-être, si vous ne pouvez pas faire autrement…
Mais s’il vous plait, soyez justes et compatissants.