Les faits divers turco-allemands de la mi-novembre

Une femme turque de 24 ans est assassinée en pleine rue à Wiesbaden. De plusieurs coups de couteau dans la poitrine. Devant les yeux de sa fille de quatre ans. Son mari s’est rendu sans résistance. La jeune femme vivait séparée de son mari, contre lequel pesait une interdiction de s’approcher de sa famille.

Trois détenus turcs torturent à mort un codétenu allemand dans l’établissement pénitentiaire de Siegburg. Selon les enquêteurs, les meurtriers ont humilié, violé et battu leur victime douze heures durant. Ils lui firent écrire deux lettres d’adieu pour donner l’impression d’un suicide, de manière à pouvoir ensuite revendiquer une libération anticipée pour cause de «charge psychique». Par trois fois, ils tentèrent de le pendre avec un câble (probablement électrique) qui rompit sous la charge. Finalement, ils confectionnèrent une corde avec des draps déchirés, firent monter le jeune homme sur un seau devant la porte des toilettes, coincèrent la corde improvisée dans la porte et enlevèrent le seau. Ils parvinrent à leurs fins à la deuxième tentative. La strangulation fatale a duré trois à quatre minutes, sous les yeux des malfaiteurs. Les geôliers furent alertés plusieurs fois, mais ils se laissèrent convaincre que rien de grave ne se passait.

L’intervention de la police à la suite d’une tentative de vol dégénère en bataille de rue à Berlin, entre la police et une centaine de jeunes Turcs. Les versions diffèrent. Les policiers disent avoir été empêchés de procéder à une arrestation parfaitement normale, les Turcs affirment que les policiers étaient excessivement violents et insultants.

«Le problème est causé par les jeunes Turcs», estime le criminologue Christian Pfeiffer de Hanovre. Dans le cadre d’une étude de longue durée réalisée dans onze grandes agglomérations allemandes, il a relevé que par exemple à Stuttgart, les Turcs forment 12,7% des personnes interrogées, 14,4% des victimes et 44,3% des auteurs d’actes de violence parmi les jeunes gens. Ces jeunes gens sont aussi les plus fréquemment victimes d’actes de violence au sein de la famille: 33,1% d’entre eux ont subi des châtiments corporels dans leur enfance.

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