Athènes a jugé jeudi qu’Ankara perdait des points en Europe du fait de son attitude envers le patriarcat oecuménique orthodoxe, siégeant à Istanbul, où doit se rendre le pape Benoît XVI lors de sa visite en Turquie la semaine prochaine.
Au lieu « d’exploiter le capital culturel, politique et diplomatique que constitue la présence » de ce patriarcat, qui jouit d’une primauté d’honneur dans le monde orthodoxe, la Turquie en fait « un obstacle sur sa route européenne », a estimé le porte-parole du ministère grec des Affaires Etrangères, Georges Koumoutsakos.
la Turquie possédait un authentique capital culturel et humain de type européen; il suffit de voir ce qu’elle en a fait: massacre de Smyrne, génocide arménien et j’en oublie…