Huit villes suisses participent jeudi à la journée « Villes pour la vie-villes contre la peine de mort ». Le symbole de cette campagne mondiale est l’illumination particulière d’un bâtiment public. Elle réunit cette année quelque 500 localités.
On ne voudrait pas gâcher la fête, mais la Suisse fait partie de ces nations qui ont inscrit, pour toute une catégorie de la population, la peine de mort dans le droit. Ainsi, l’art. 119 du code pénal (situé juste entre Homicides et Lésions corporelles graves) institutionnalise la peine de mort pour tous les citoyens de ce pays jusqu’à neuf mois d’existence, et ce en cas de « détresse profonde » de la mère. La détresse, pas plus que sa profondeur, ne faisant l’objet d’une quelconque définition légale.
La mascarade a été organisée par Amnesty international, qui s’est d’ailleurs rangé il y a peu du côté des pro-mort, apportant tout son soutien, de fait, aux programmes conjoints du fonds de population de l’ONU et du Planning familial international, piliers centraux de la politique d’avortements et de stérilisations forcées dans les pays émergents.
FINISSONS-EN VRAIMENT AVEC LA PEINE DE MORT !