C’est le douloureux problème de l’acharnement thérapeutique en début comme fin de vie. Que celui qui n’a pas été confronté à cette situation tragique prenne garde à ne pas prononcer trop facilement de « Fatwa. »S’il est chrétien, qu’il prie pour que ceux qui sont dans l’angoisse recoivent les grâces de clarté, de discernement et de force! Arrêt d’une survie très artificielle ne signifie pas euthanasie des déficients.Senex -35 ans de pratique médicale hospitalière.
Tout le problème, dans ce cas de figure, réside dans la confusion, soigneusement entretenue par pas mal de médias, entre l’euthanasie (procédure active de mise à mort, intrinsèquement et systématiquement condamnable) et l’arrêt moralement parfaitement légitime de l’acharnement thérapeutique, qui n’est absolument pas condamnable. L' »éducation » du grand public à cette distinction (j’ai même envie de dire « à quelques notions de bon français »…) parait parfois relever de l’utopie, mais pour l’avoir tentée certaines fois avec succès, je sais qu’il ne faut pas deséspérer, et répéter 100 fois sans se lasser les choses plus plus simples… Parfois, contre toute attente, ça marche…
C’est le douloureux problème de l’acharnement thérapeutique en début comme fin de vie. Que celui qui n’a pas été confronté à cette situation tragique prenne garde à ne pas prononcer trop facilement de « Fatwa. »S’il est chrétien, qu’il prie pour que ceux qui sont dans l’angoisse recoivent les grâces de clarté, de discernement et de force! Arrêt d’une survie très artificielle ne signifie pas euthanasie des déficients.Senex -35 ans de pratique médicale hospitalière.
L’article a disparu de son site d’origine
[MOD2: En effet. Le voici sur le cache de google]
Tout le problème, dans ce cas de figure, réside dans la confusion, soigneusement entretenue par pas mal de médias, entre l’euthanasie (procédure active de mise à mort, intrinsèquement et systématiquement condamnable) et l’arrêt moralement parfaitement légitime de l’acharnement thérapeutique, qui n’est absolument pas condamnable. L' »éducation » du grand public à cette distinction (j’ai même envie de dire « à quelques notions de bon français »…) parait parfois relever de l’utopie, mais pour l’avoir tentée certaines fois avec succès, je sais qu’il ne faut pas deséspérer, et répéter 100 fois sans se lasser les choses plus plus simples… Parfois, contre toute attente, ça marche…