Le député UMP Christian Vanneste, membre de la commission parlementaire sur les sectes dont le rapport doit être rendu public mardi, a annoncé lundi qu’il n’avait pas voté un texte qui ne donne « à aucun moment une définition juridique aux différentes notions utilisées« .
« Les mots ou expressions ‘sectes’, ‘dérive sectaire’, ‘fait sectaire’, sont utilisés sans différentiation et recouvrent des situations et des personnes les plus diverses« , écrit M. Vanneste dans un communiqué.
Pour M. Vanneste « la mesure la plus contestable » proposée par la commission parlementaire sur les sectes « se situe dans le domaine pénal: on ne peut présupposer qu’une catégorie de citoyens soit présumée délinquante en raison de croyances personnelles (…) qui ne présentent pas en soi de dangers objectifs: il s’agit là d’une discrimination ».
Le rapport veut fourguer les moutard dans une seule grande secte, l’Etat, le Salon Beige analyse très justement les conséquences pour l’enseignement privé ou à domicile.