La fête de l’Aïd a commencé, dans les sangs mêlés

Près de 1200 Turcs, en moins d’une journée (hier, le 31 décembre), ont déjà atterri aux urgences après une tentative d’abattage rituel malheureuse:

Les Musulmans abattent des vaches, des moutons, des chèvres et des taureaux pendant les quatre jours de la célébration actuelle, un rite commémorant le sacrifice d’un bélier par Abraham à qui Dieu permettait ainsi d’épargner son fils. Ils partagent la viande avec des amis et des proches et en offrent une partie aux pauvres.

En Turquie, au moins 1179 personnes — qualifiées de «bouchers amateurs» par les médias turcs — ont été traitées dans les hôpitaux du pays, en majorité pour des coupures aux mains et aux jambes.

Quatre personnes ont été gravement blessées par le poids d’un gros animal qui s’est effondré sur elles, relate la presse. Une autre personne a été blessée lorsqu’une grue servant à soulever un animal est tombée sur elle. Trois personnes ont succombé à une attaque cardiaque alors qu’elles tentaient de maîtriser des animaux, a annoncé la chaîne CNN de Turquie. […]

Les autorités turques ont prévu des amendes pour les personnes qui abattent des animaux hors des installations mises en place par les municipalités. Mais de nombreux Turcs ignorent ces règles et sacrifient des animaux dans leur cour ou au bord des routes.

Rappelons que le sacrifice en question est censé concerner un autre des fils d’Abraham que celui indiqué dans l’oeuvre originale, la Torah. Dans cette dernière, qui constitue aussi l’Ancien Testament des Chrétiens, c’est Isaac, son fils légitime, né de sa femme Sara, qu’Abraham est censé devoir sacrifier. Dans le Coran, c’est au contraire Ismaël, son fils aîné, mais né d’une servante, qu’Abraham devrait tuer.

Outre que cela fait des Arabes, souvent considérés comme les descendants d’Ismaël, le véritable «peuple élu», en lieu des place des Juifs, considérés comme la descendance d’Isaac, cela implique pour les Musulmans croyants de croire, justement, que les Juifs ont falsifié la Torah, le message de Dieu, pour y remplacer Ismaël par Isaac et s’approprier ainsi indûment le legs des Arabes.

Et c’est en grande partie aussi ce mensonge hypothétique, hautement improbable, et qui, à l’époque des faits, était parfaitement impossible à prouver ou à infirmer (entre-temps, des exemplaires très anciens ont confirmé la «version» juive), que les Musulmans «célèbrent» en ce moment en faisant couler tant de sang. Et en lançant des pierres contre les diables de leur imagination.

ajm sur precaution.ch

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