La pilule du lendemain ne réduit pas le nombre de grossesses non désirées

Aux termes d’une méta-étude conduite par Elizabeth Raymond, James Trussell et Chelsea Polis, chercheurs universitaires dans le domaine de la population et de la « santé reproductive », un meilleur accès à la « contraception d’urgence » – aussi appelée pilule du lendemain – n’a d’effet ni sur le nombre des grossesses non désirées, ni sur les taux d’avortement. Cela ressort de l’ensemble des 23 études retenues pour la méta-analyse, qui portaient à la fois sur des statistiques randomisées, des observations de cohortes et le suivi d’interventions politiques ou sociales.

Les chercheurs, qui ne sont pas personnellement défavorables à l’avortement et qui ont pu, précédemment (c’est le cas de Trussell), militer pour un meilleur accès à la pilule du lendemain afin d’éviter des grossesses non désirées et des avortements cliniques, avouent ne pas pouvoir donner une explication au phénomène.

La conclusion du résumé de leur étude précise ainsi : « Des recherches approfondies sont indispensables pour expliquer ce constat et pour définir les meilleures manières d’utiliser la contraception d’urgence en vue d’obtenir un bénéfice pour la santé publique. »

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