Québec libre: Ségolène se prend pour le général de Gaulle

Des propos attribués à la candidate socialiste à la présidentielle française Ségolène Royal sur la souveraineté du Québec ont suscité des remous au Canada, provoquant même une rebuffade inhabituelle du Premier ministre canadien Stephen Harper.

Selon la presse québécoise, la candidate socialiste à la présidence française s’est déclarée favorable à la souveraineté du Québec à l’issue d’une rencontre avec le chef du Parti québécois, André Boisclair.

En réaction, Ségolène Royal a affirmé mardi que les « principes de souveraineté et de liberté » du vote lui semblaient incontestables au Québec, tout en assurant ne pas s’être prononcée sur « les questions institutionnelles ».

« Comme dans toute démocratie, le peuple qui vote est souverain et libre et donc les Québécois décideront librement de leur destin le moment venu, s’ils en sont saisis », a déclaré Mme Royal, interrogée sur cette polémique sur Europe 1.

« Et ce n’est pas à la France de dicter, ni aux Québécois ni aux Canadiens, ce qu’ils doivent faire, mais en revanche les principes de souveraineté et de liberté ne me paraissent absolument pas contestables », a déclaré la candidate socialiste à la présidentielle.

Ottawa condamne des propos de Ségolène Royal sur le Québec
Le gouvernement canadien a publiquement condamné lundi le soutien apporté par Ségolène Royal, la candidate socialiste à l’élection présidentielle française, au principe de l’indépendance de la province du Québec.
« L’histoire nous montre qu’il est plus que déplacé qu’un dirigeant étranger intervienne dans les procédures démocratiques d’un autre pays« , déclare Stephen Harper, le Premier ministre canadien, cité dans un communiqué.

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