« On ne peut pas contraindre un médecin, même indirectement, à accomplir un acte contre lequel sa conscience se rebelle », a déclaré le Procureur de Sassari, M. Piras.
Un Italien de 53 ans, Giovanni Nuvoli, atteint de dystrophie musculaire amyotrophique depuis 6 ans, avait en effet demandé que l’on débranche la machine permettant l’oxygénation. Ce qui entraînerait ipso facto sa mort.
« Appuyer sur le bouton de l’oxygénation, c’est comme appuyer sur la gâchette », a fait observer le magistrat. ->