Et, entre nous, il y a bien du mal. Ces déclarations grandiloquentes sur le « drame de l’avortement » ne mènent à rien. Soit l’avortement est mauvais et il l’interdit comme il a eu longtemps l’intention de le faire, soit il est bon et on l’autorise. Que votre oui soit oui et que votre non soit non ! ->
Il est facile de vouloir des affirmations claires et tranchées. Dans la réalité politique, l’avortement est considéré comme un progrès et les comportements « moraux » de nos contemporains les ont souvent rendu dépendants de cette « solution » au cas ou! »
Si Le Pen proposait l’interdiction, il obtiendrait les voix des pro-vie soit quelques centaines de milliers au mieux. Alors qu’en proposant des mesures raisonnables et applicables sans justifier de rejet, il touchera l’aspiration de nombre de nos concitoyens endoctrinés et vivant dans une fausse conception de la liberté mais demeurant conscient d’un désordre. Au bout du compte, il peut réellement y avoir un résultat positif. Et le référendum proposé au bout de deux ans peut être une occasion de remettre le sujet sur la table.
Actuellement, il n’y a presque pas d’aide aux mères en difficulté, d’éducation sexuelle responsable chez les jeunes. Proposer d’abroger la loi Veil serait une erreur dans cette situation et avec une population conditionnée.
Combien sommes-nous à défendre la vie?
Quelques milliers, pas plus!
Pour toucher les coeurs et les intelligences, il faut parler un langage et proposer des moyens que tout le monde, sauf les acharnés, peut accepter.
Ce n’est pas de la démagogie ou de la lâcheté pas plus que de la trahison. C’est du réalisme politique.
Continuez si vous voulez à jouer les tout ou rien mais jamais rien ne changera. Vous pourrez alors maudire et hurler, mais votre intransigeance sera stérile.
Sans remettre en cause l’horreur de l’avortement, Le Pen l’a encore fait et ne renie aucune de ses convictions, il faut proposer des mesures acceptables par le plus grand nombre.
Je crois qu’il a eu raison. Nous sommes victimes de la perversion des esprits depuis des décennies sur ces sujets. Pour redresser la situation, il faudra aller progressivement.
Le bien commun nécessite aussi la prudence.
[MOD: Je lui reproche précisément son utilitarisme électoraliste. Mieux vaut perdre dans un noble jeu que gagner dans un jeu de bassesse]
Forcément, Le Pen est devenu copain avec Soral le marxiste. Vous vous attendiez à quoi d’autre, franchement ?
Mais pour qui voter en conscience!!!! et il faut bien voter?
ségo-sarko-bayrou: impossible
Il ne reste que Villiers dont on n’entend plus rien et Le Pen.
alors lequel?
Selon la morale il nous reste Villiers, Adeline.