Vivre avec son temps: L’avortement forcé, chez nous aussi

Un homme et ses parents ont été placés lundi sous mandat d’arrêt par un juge d’instruction de Gand pour avoir tenté de faire avorter contre sa volonté l’amie de l’homme, a indiqué le parquet de Gand, confirmant ainsi une information parue ce jeudi dans le quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Les trois personnes, originaires d’Assenede, ont notamment été inculpées de séquestration et de coups et blessures.

Les parents s’opposaient à la grossesse de l’amie de leur fils, une femme de 29 ans. Ils ont retenu pendant quelques heures la jeune femme, qui était enceinte de 3 mois, dans leur habitation de Bassevelde (Assenede). Celle-ci a expliqué qu’elle a reçu des coups et que des décharges électriques lui ont été administrées à l’aide d’un aiguillon pour bétail.

La victime a réussi à s’enfuir dimanche et a prévenu la police. La jeune femme a été hospitalisée. Son état de santé, tout comme celui du foetus, est relativement bon.

Les trois personnes inculpées sont en aveu. Elles comparaîtront demain vendredi devant la chambre du conseil en vue d’une éventuelle prolongation de leur mandat d’arrêt. ->

Voilà les effets, jusque dans les couches les plus simples de la société, de la culture du tout-à-l’avortement. Mais que tout ceci ne vous induise point en erreur, ce sont bien les Pro-vie qui sont des fachos, des nazis et des menaces constantes pour les libertés de la femme.

2 réponses à Vivre avec son temps: L’avortement forcé, chez nous aussi

  1. tibo dit :

    Vous en avez pas marre de raconter n’importe quoi. C’est un fait divers désolant qui n’a rien à voir avec la légalisation de l’avortement. Ce genre d’ignominies étaient sûrement bien plus fréquent avant la légalisation de celui-ci. La différence est, qu’à l’époque les femmes n’osaient pas , en général, se plaindre …

     [MOD: En tant qu’historien je puis trouver des sources, qui a mon sens valent bien plus que vous présomptions étroites et induites par une certaine propagande, sur ce que vous appelez l' »époque », rapportant de véritables émeutes villageoise lors de découvertes de cas de ce qu’on appelait à l' »époque » infanticide.

    Quant à raconter n’importe quoi, ne pensez-vous pas que si les populations étaient éduquées dans un sens que la vie serait un cadeau, une jeune fille enceinte une femme heureuse, et qu’un enfant ne serait pas une ruine mais une source de revenus supplémentaires via un soutien de l’Etat (défiscalisation par enfant par exemple) – un enfant vient toujours avec un pain sous le bras disait un proverbe de mon pays – on n’en arriverait pas à ce genre de barbarie ? Les personnes incriminées n’ont que répondre à une impulsion massivement imposée par tous les moyens nécessaires et n’ont que reproduire ce qui, dans une salle d’op remplie de blouses blanches, aurait été qualifié de « progrès »]

  2. Poeme dit :

    Si, si Tibo, ça a bien à voir avec la libéralisation de l’avortement qu’on a fait passer en un rien de temps, de crime à un acte médical quelconque, légal et autorisé. Souvent même, dans les consultations médicales, lorsqu’une femme découvre son état, l’avortement lui est proposé. Ce n’est pas des aneries, je tiens cela de l’assistante du médecin de mon épouse.

    A force de montrer, remontrer, et reremontrer des femmes qui se font avorter et qui sifflotent en sortant de la clinique, on rend cet acte banal et drôlement arrangeant pour des cas comme celui cité ci-dessus.

    Rajoutez à cela une bonne dose d’ignorance, un soupçon seulement d’éducation et le tour est joué!

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