Oskar Freysinger: J’ai enterré le sapin de Noël

Chastes rétines s’abstenir…

Hier, j’ai enterré le sapin de Noël !

Sans faire de foin, j’ai incinéré la crèche et démembré l’enfant Jésus.

J’aurais bien voulu pendre le père Noël, mais je craignais d’exhiber cette ordure et de toute manière, plus personne n’y croit, au père Noël, depuis qu’il a lâché les rênes pour se faire tirer par des chameaux.

Mais sinon, j’ai fait le ménage.

Il était temps. Les salamalecs identitaires des multiples minorités ethniques ayant choisi de battre notre pavé de leur talion commençaient à être assourdissants.

C’est normal, car Noël, l’arbre enguirlandé, la crèche et le poupon Jésus, ça faisait beaucoup d’ombre aux minarets et jusque sous les burkas où il fait si bon bronzer. Et finalement, les minorités religieuses risquaient de ne plus se sentir chez elles chez nous.

Afin de finir le travail de repentance religieuse concernant les croisades, l’inquisition, la bataille de Poitiers et la Reconquista, j’ai aussi passé les boules de Noël au pilon.

Smash !

Et pour régler définitivement le problème des boules décoratives, je me suis débarrassé de celles qui ne servaient plus à rien entre mes jambes.

Opération sans douleur, car je n’en avais pas.

Soyons sérieux, faire l’amour à sa femme au temps des banques de sperme, c’est d’un ringard grave, pour causer souple et moderne.

De nos jours, le compte n’est bon que pour les branleurs.

Vous voyez de quel compte je veux parler.

Lorsqu’on est sans poigne, on compense par le poignet.

Et puis, les types fertiles menacent l’immigration, puisqu’ils occupent l’espace avec leurs enfants et qu’ils empêchent les malheureux du monde entier de venir faire notre bonheur en nous permettant d’être ouverts, tolérants, miséricordieux, bref, de nous sentir moins coupables pour notre passé d’esclavagistes.

Heureusement, l’immigration de masse et l’ouverture des frontières me guérissent peu à peu de mon égoïsme.

J’ai appris à partager.

Ce qui était à moi est désormais aux autres.

Depuis le cambriolage miséricordieux de ma maison, la nuit dernière, je n’ai plus rien et suis enfin devenu libre.

Les braqueurs ont d’ailleurs failli oublier la montre à mon poignet, celle que je n’enlève qu’à la banque. Heureusement que j’ai pensé à leur donner l’heure. Ils sont partis avec le temps.

Maintenant, mon rêve le plus cher s’est enfin réalisé. Je n’ai plus rien et ne payerai donc plus d’impôts.

C’est bien fait pour le frontalier qui travaille depuis ce matin à ma place pour deux fois moins. Lui, il doit toujours payer ses impôts … en France.

Moi, je timbre.

Et ne me dites pas qu’il faut être timbré pour jouer au branleur !

C’est exactement le contraire :

Il faut être un branleur pour timbrer !

D’où l’utilité des banques susnommées.

Depuis hier, je ne chauffe plus les murs vides de ma maison. Par compassion pour la neige et les glaciers et pour éviter de vivre dans une serre. De cette manière, c’est drôle, plus le réchauffement est global et plus il fait froid chez moi.

Je m’en fous, car si j’arrive à contribuer à sauver la planète, j’aurai un jour le sentiment d’avoir eu chaud.

Pour faire bonne mesure, je ne fume plus non plus. Je n’ose même plus péter, car les pets sont des vents contraires et ce qu’il nous faut, c’est de souffler tous dans la même direction.

Ça, au moins, c’est un souffle qui entrera dans les annales.

Depuis quelques temps, je constate que la population Suisse augmente grâce à ses prestations sociales attractives et que le Kosovo se dépeuple proportionnellement à l’augmentation des prestations sociales en Suisse. Bientôt, il ne restera plus que la Swisscoy au Kosovo pour protéger là-bas les Kosovars qui sont maintenant chez nous.

C’est les Serbes qui vont être contents avec ce nouveau partage du 27ème canton Suisse agréé par Calmy et Carla : Le territoire enfin libéré de l’UCK sera pour eux et la population pour nous.

Afin de mieux intégrer tous ces gens, les cours de français dans nos écoles sont dorénavant prodigués en langue kosovare. Ca permet d’éviter toute discrimination puisque n’importe quel kosovar pourra enseigner le français sans le parler. Ce n’est pas grave, car les élèves qu’il a en face de lui ne comprennent de toute manière que le rap, langage universel et partiellement gestuel, sorte d’espéranto des lobotomisés de tous les pays réunis autour de la marmite multiculturelle.

Incultes de tous les pays, réunissez-vous ! En additionnant les zéros on fait monter le niveau de la culture … des patates.

Mais revenons au 27ème canton Suisse.

C’est sûr, la paix va revenir au Kosovo grâce à l’immigration en Suisse et à Mme Calmy-Rey.

J’émets une seule condition à cette invasion pacifique : Que tout immigré soit muni d’un catalyseur anal et d’un filtre à particules au niveau du sphincter, car sinon, mes efforts écologiques risquent d’être réduits à néant. C’est vrai, quoi, faut empêcher ces inconscients de flatuler à tous vents sur notre territoire national sans frontières.

Il est d’ailleurs tellement ouvert, ce territoire national, que les créatifs subventionnés n’ont plus que leur vacuité artistique pour exprimer que la Suisse n’existe pas. C’est aussi pour ça que tout le monde veut venir chez nous. Pour faire partie du néant. Pour faire le plein de vide.

Certains essayent de combler le trou laissé par le vol en compensant cette perte à travers l’apport de substances nouvelles, blanchies, et donc au-dessus de tout soupçon.

Malheureusement, certains corbeaux de mauvais augure veulent empêcher de toute leur noirceur que la blanche se répande.

Ceci représente une entrave intolérable au commerce équitable !

Comment voulez-vous tenir la ligne sans cocaïne ? Hein ?

Comment voulez-vous y voir clair sans poudre aux yeux ?

Heureusement, la police veille au grain. Dernièrement, j’ai vu un gars qui refusait obstinément d’acheter sa dose de blanche à un dealer nigérien se faire arrêter pour discrimination raciale. C’est parfaitement justifié, car son refus de la blanche ne servait qu’à cacher sa haine des noirs. Mais justice à été faite, le gars est à l’ombre et le commerce au plein jour est sauf sur les trottoirs de Bex, au grand dam des Fareacistes.

Car enfin, il faut éviter les amalgames et les généralisations et reconnaître que les dealers sont une toute petite minorité.

Or, il est de notre devoir de protéger les minorités contre les corbeaux au grand bec.

Sinon, c’est la tradition humanitaire de la Suisse qui est menacée par le racisme primaire.

Moi qui fais partie de la majorité silencieuse qui paye pour se taire, j’exige que les minorités de tout poil puissent continuer à se payer ma tête, ça donnera plus de valeur à ma pensée.

Et si, tel l’autruche, je mets la tête dans le sable, c’est que je préfère ne pas voir par qui je me fais baiser en offrant mon ouverture au monde entier.

Frères humains, je demande pardon pour tout ce que mes ancêtres n’ont pas fait mais qu’ils auraient pu faire si nous avions été une puissance coloniale, je demande pardon pour le génocide de Morgarten et l’épuration ethnique que les Suisses ont fait subir à Charles le téméraire à Nancy.

Sans oublier les fonds qui n’ont jamais autant été en déshérence que depuis qu’on les a retrouvés.

Pour me punir de tous les autres crimes que mes ancêtres ont oubliés de commettre par lâcheté, je vais d’ailleurs me priver de tous les bienfaits qui découlent de ce qu’ils ont réalisé.

Je déclare la guerre au silex qui est à l’origine du moteur à explosion, aux feux de cheminée qui brouillent la vue des Boeing 747, je taxe le CO2 sur la patate Suisse pour promouvoir l’effet des serres d’Andalousie, Je fais venir du vin Chilien bio pour combattre la pollution des terres arables en Suisse, je donne l’argent des pauvres de Suisse aux riches des pays du tiers-monde.

Car je suis un homme bon et généreux, tolérant et ouvert, écologiste et pasteurisé.

Je ne veux pas être un citoyen de l’immonde.

Je suis pour la dignité, les droits de l’homme et la vision globuleuse.

Mon amour de la liberté me force à l’automutilation proactive.

Je coupe mes racines, je quitte mes proches pour aller embrasser, par milliards, mes lointains prochains qui n’ont pas encore pu venir chez nous.

J’embrasse la terre entière, cette merveilleuse planète bleue, jusqu’à l’étouffer de mon amour intersidéral.

Bref, je pompe l’air à tout le monde et même si ça n’a l’air de rien, jusqu’à mon dernier souffle je ferai tourner les éoliennes de mes illusions en produisant du vent.

Et je dis « prout » à tous les fachos pollueurs!

 
Vive la réorganisation écologique du néant !

Vive le Feng Shui dans les étables !

Vive le loup entre les jambes !

Vive Raël en Valais !

Vive le parti alcopopiste !
Hasta la vittoria siempre !!
Oskar Freysinger
Conseiller national

4 réponses à Oskar Freysinger: J’ai enterré le sapin de Noël

  1. Djihad dit :

    Tsss Oskar t’as vraiment rien compris: l’épuration éthnique de Morgarten à Nancy et le génocide de Morgarten ca compte pas! c’était contre des autrichiens et des bourguignons banane! Tu devrais savoir que n’est pas victime d’un génocide ou d’une épuration éthnique qui veut!!! D’ailleurs vis à vis de tes origines, je soupçonne fortement une démarche nauséabonde à but commercial dans ton propos: Ne serais-tu pas là en victimisant les autrichiens en train de chercher des compensations financières pour les atrocités commises par les Suisses??? Je te soupçonne de pangermanisme là, fais gaffe, encore un signe de résurgence de la peste brune…On a presque pu croire à la sincérité de ton discours, on s’est tous dit qu’enfin tu devenais un membre de l’axe du bien, écolo, socialiste et tout et tout mais cette erreur t’a démasqué: t’es décidemment pas un vrai citoyen du monde :-)))

  2. FLY-tox dit :

    Attention TROLL de taille!

    Djihad,à part égorger les moutons ,les chèvres,exciser les petites filles,voiler les esclaves ton harem,poser des bombes,tourner ton cul vers la mecque 5 X /jour,aboyer comme le chacal contre tout ce qui représente la culture judéo-chrétienne,tu ne connais RIEN.

    Le climat ne te conviens pas.DEHORS !

  3. Djihad dit :

    T’es vraiment […] ou tu fais exprès????

  4. Poeme dit :

    Vraiment, un texte magnifique!

    On en attend toujours de pareils de Stress et des ses copains rapeurs (yo!).

    On en attend toujours de pareils des cerveaux socialistes (pour autant qu’il y en aille)

    On en attend toujours de pareils de nos « super-marrants » co-animateurs (qui se disent humoristes) de la soupe et des dicodeurs!

    On peut toujours attendre je crois!

    Bravo Oskar, ton texte sera, comme d’autres, comme un furoncle au c… de ces héraults de la bien-pensance universelle !

    Que de vérités dites en si peu de lignes…………….On en redemande! Hein, Fred Udry!

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