8 mars 1907, l’époque où la démocratie chrétienne, la vraie, avait décidé d’en finir avec la dictature* de la gauche radicale anticléricale de l’après Sonderbund, preuve s’il en est que c’est POSSIBLE. Serions-nous moins braves que nos pères ?
En Valais comme à Fribourg, les catholiques fatigués de voir les couvents de femmes pris d’assaut par les partisans de la Jeune Suisse, les ordres religieux spoliés et chassés du pays, leurs parroisses vidées de leurs prêtres et leurs frères, comme ce fut le cas dans le Jura, massacrés à la sortie des églises, décidèrent de s’unir et de reconquérir leur liberté… A leur avantage et à notre défense il faut reconnaître qu’ils avaient d’autres évêques que les nôtres…
Détail à ne pas manquer, le texte de 1907 est aussi constitutif de l’indépendance de notre beau Valais, ainsi l’art 12 rappelle que : « La langue française et la langue allemande sont déclarées nationales« , le Valais est donc bien une nation et une nation souveraine, n’en déplaise aux esprits chagrins qui souhaite diluer le concept de nation dans les brouets collectivistes d’abord bernois et bientôt bruxellois, ce avant l’onunisme intégral…
Soli Deo Gloria, le reste ne nous concerne pas**
* Ce n’est pas moi qui invente ce terme, les historiens qualifie communément les dix années de gouvernement radical valaisan de « dictature Barman », du nom du chef radical qui conduisit la répression contre l’Eglise à la suite du Sonderbund.
** La gloire de Dieu seul, Devise officielle du Valais, donnée par Matthieu Schiner et même reprise par Troillet en son temps.