Francis Richard: L’honneur perdu de François Bayrou

Ceux qui, en France, soutiennent le terroriste Battisti se déshonorent. Que la gauche française se déshonore, rien de surprenant, au contraire, elle est pour une justice sélective, elle acquitte toujours les siens et charge toujours les autres. Mais Bayrou ? Il est vrai que ses modèles avoués sont Pierre Mendès-France et Charles de Gaulle, deux hommes politiques qui ont joué contre leur pays, c’est tout dire.

La chronique de Francis Richard

2 réponses à Francis Richard: L’honneur perdu de François Bayrou

  1. Je ne sais pas si Cesare BATISTI était coupable, puisqu’il a toujours clamé son innocence…
    Cependant, une parole lui avait été donnée et confirmée par la justice française : « l’Etat refuserait son extradition vers l’Italie », engagement pris par François Mitterrand, à l’époque Président de la République française !
    Puis, une promesse, qu’elle qu’elle soit, doit être tenue ! Ce n’est pas un raisonnement de gauchiste nihiliste, mais un raisonnement d’une personne qui estime qu’un serment est un serment !

    Donc, dans cette affaire, l’Etat s’est désavoué !

    La justice italienne n’acceptant pas de se dénier grâce à des procédure d’appel ou de cassation, Cesare Batisti risque de se retrouver enfermé toute sa vie dans un pénitencier italien ! Ce serait inacceptable si, véritablement, il était prouvé qu’il était réellement innocent !

    Et encore heureux que la peine de mort n’existe plus en Italie !

  2. Sanders dit :

    S’il était innocent, Cesare Battisti ne devait pas craindre la justice italienne, qui, que je sache, n’est pas une justice où les jeux sont faits d’avance comme c’était le cas dans l’ex-Union soviétique par exemple. Or Cesare Battisti, en fuyant, à deux reprises, a montré deux choses : qu’il ne pouvait pas être innocent et qu’il n’assumait pas la responsabilité de ses actes. Les condamnations qui ont été prononcées contre lui, en son absence délibérée, étaient de plus largement étayées. On n’est pas innocent parce qu’on le proclame. Battisti n’a jamais apporté le moindre argument pour détruire ceux qui l’accusaient.

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