L’Occident parie sur le départ d’Ahmadinejad

Le président iranien a demandé à assister au Conseil de sécurité consacré aux sanctions contre son pays. 

Parlera-t-il avant l’adoption de la nouvelle résolution ou après ? C’est la question que se posent les diplomaties occidentales à propos du discours annoncé de Mahmoud Ahmadinejad lors d’une prochaine séance du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée aux nouvelles sanctions contre l’Iran accusé de poursuivre un programme d’enrichissement d’uranium et de vouloir à terme détenir l’arme atomique. Le leader iranien a demandé à participer à cette séance et Washington a accepté de lui donner un visa. L’événement sera cocasse : on y verra le président du pays sanctionné se défendre face à une résolution à laquelle il a déjà opposé une fin de non-recevoir et à un Conseil de sécurité auquel il dénie toute légitimité.

Mais, sur sa future allocution, les avis sont partagés : s’il parle avant la résolution et se laisse aller à son inquiétant messianisme, évoquant de nouveau l’Imam caché, ou «le nimbe céleste» dont il dit avoir été enrobé lors de son précédent discours devant l’assemblée générale, il est probable que les partisans des sanctions seront aux anges. Mais si, au contraire, il profite de cette tribune pour faire croire qu’il est prêt à transiger, il apporterait de l’eau au moulin de ceux qui veulent limiter les futures sanctions. ->

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