Pourquoi il faut défendre Israël

Ce texte de l’ex-premier ministre espagnol José María Aznar est paru le 23 janvier dernier dans le quotidien italien Il Messaggero.

Il fut un temps où la gauche, surtout européenne, regardait l’existence d’Israël avec une profonde admiration. D’un côté, il s’agissait d’un sentiment de justice historique par rapport au nazisme que l’on n’avait jamais pu obtenir par d’autres moyens. De l’autre, il y avait le romantisme des kibboutz qui en plein désert créaient des vergers selon les principes d’un authentique socialisme égalitaire. Mais l’admiration s’évanouit bien vite lorsque Israël fut contraint de se défendre de ses propres voisins en recourant aux armes, parfois préventivement, comme à l’occasion de la guerre des six jours. La gauche en outre, engagée à ramener vers elle un prolétariat qui en Europe lui tournait le dos, vit dans les Palestiniens le protagoniste révolutionnaire de son histoire. Et au fur et à mesure, Israël était considéré comme un appendice des Etats Unis, l’antiaméricanisme viscéral finit par se confondre avec l’aversion pour l’état hébreu. Aujourd’hui être antiaméricain et antisémite est pratiquement la même chose. ->

Pour moi la chose est entendue, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Israël est un poste avancé de l’Occident en terre musulmane, un peu à la façon des empires latins du regretté temps des Croisades, où l’occidental moyen en avait franchement plus au fond des braies que l’altermondalio-gaucho qui lui a succédé. Les Israéliens ont deux choses qui vont nous devenir très prochainement indispensables: 1. Soixante ans d’expérience dans la lutte contre l’islam 2. Une totale décomplexion quant à l’idée de botter le train des mollahs ! Les ennemis de mes ennemis…

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