Le Monde: Le Pen : « Il n’y a pas de « beuritude » »

« Mais poussez-vous un peu ! Je viens à la rencontre des gens, laissez-les passer !« , lance Jean-Marie Le Pen à l’adresse des journalistes qui se pressent autour de lui.

Il y a eu ces mères de famille entourées de leurs bambins rencontrées à son arrivée : « C’est Le Pen ? Bienvenue !« , lui a lancé l’une d’elles portant un voile bleu ciel tandis qu’une autre criait « Dégagez ! Rentrez chez vous ! » à la petite foule entourant le candidat. Il y a eu aussi les rares clients du café installé sur la dalle qui sont sortis voir ce qu’il se passait : « Sarkozy quand il est venu il a parlé de racailles. Si lui parle de citoyens, ça va. La République appartient à tout le monde et on en a marre qu’on nous traite de racailles !« , a commenté l’un d’eux à un journaliste. Un retraité arrive, l’aborde et fait part de son trouble : « On dit que vous n’aimez pas les étrangers« , ce à quoi M. Le Pen répond en rappelant qu’à une législative partielle de 1958, il a présenté un « candidat musulman« .

Un jeune homme s’inquiète de ne pas pouvoir exercer sa religion : « La seule chose que nous ne voulons pas ce sont des mosquées cathédrales car elles sont des éléments de propagande« , affirme le président du FN. « Je suis français mais avant d’être français je suis musulman« , insiste le jeune homme. ->

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