L’Eglise catholique, ciment du Timor oriental

Pour cette messe de préparation à Pâques, la cathédrale de Dili est bondée. A la fin de l’office le Premier ministre José Ramos-Horta, en campagne électorale, serre des mains puis baise respectueusement l’anneau de l’évêque Ricardo. « L’Eglise nous a permis d’éviter la guerre civile », déclare-t-il à l’AFP.

De 90 à 95% des habitants du Timor oriental, une ancienne colonie portugaise indépendante depuis 2002, sont catholiques. Et pratiquants dans leur vaste majorité.

Les violences qui déchirent depuis un an le petit pays très pauvre ont illustré à quel point l’Eglise était pour les Est-Timorais l’ultime recours, face à un gouvernement, une armée et une police en lesquels ils avaient perdu confiance. ->

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