Les syndicats ont fait évacuer, vendredi, la Bourse du travail de Paris, occupée depuis le 10 février par le 9e collectif des sans-papiers. L’opération a été jugée « musclée » par le collectif. Les sections locales de la CGT, de la CFDT et de FO ont justifié dans un communiqué l’expulsion par « la dégradation de la cohabitation avec les utilisateurs de ces locaux ainsi qu’avec le personnel« . « Cette occupation à visée politique n’avait fait aucun écho, les journaux n’en parlaient pas. C’était devenu un squat« , a estimé Didier Niel, secrétaire général de l’Union départementale de la CGT.
Selon Bahija Benkouka, membre du 9e collectif, trente personnes étaient présentes à la Bourse du travail en fin de matinée quand les services d’ordre des syndicats leur ont fait quitter le bâtiment de « manière musclée« , contredisant les syndicats qui évoquent une évacuation « dans le calme et sans bousculade« , « sans appel aux forces de l’ordre« . Didier Niel a précisé le récit en fin de journée : « Après la sortie sans accrochage, les portes ont été fermées quand certains ont essayé de revenir à l’intérieur, ce qui a pu créer une tension chez les sans-papiers. »
Eux ils ont le droit… On vous laisse imaginer les titres si des mecs non couverts par la presse s’étaient permis le quart de la moitié de ça. ->