Les 12 candidats et le respect de la vie

La réticence de la plupart des candidats à l’élection présidentielle à répondre clairement sur les quatre mesures-clés préconisées par le Programme pour la vie, révèle à nos yeux un malaise sur ces sujets à la fois intimes et sensibles et le chemin qui reste à faire pour que ces sujets deviennent le cœur de tout projet politique.

Le dossier exhaustif de Liberté politique à ne manquer sous aucun prétexte.

Ne pas manquer l’exposé des situations entre Villiers et Le Pen sur l’avortement… où Villiers, il faut le dire, sort grand vainqueur.

L’auteur souligne très justement la position favorable de ces derniers  au rétablissement de la peine de mort. Voilà un autre problème pour le chrétien: Certes l’Eglise n’exclut pas la peine de mort, mais uniquement dans un aspect, restreint à l’individu ou étendu à la société, de légitime défense: « L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie des êtres humains » (Catéchisme de l’Eglise catholique).

Reste alors à régler la question de l’effet dissuasif de la peine de mort que se plaisent tant à constester nos amis de la gauche, déni qui, à mon sens. reste très discutable. Un Etat peut-il considérer qu’en mettant un criminel à mort, il se défend légitimement contre d’autres éventuels criminels en devenir… difficile là aussi. Il serait intéressant de savoir la forme exacte du rétablissement de la peine de mort prévue par ces deux candidats.

2 réponses à Les 12 candidats et le respect de la vie

  1. Philou dit :

    Arrétons de nous baser sur LA déclaration UNIQUE qu’aurait fait Jean-Marie Le Pen au magazine Famille Chrétienne dont on sait la sympathie pour Philippe de Villiers… Dans le programme du Front National, il est marqué explicitement l’interdiction de l’euthanasie.

  2. paddy dit :

    Il ne faut pas oublier qu’au moment de l’abolition de la peine de mort, il n’était question pour personne de la remplacer par autre chose que la prison à vie!
    On en est bien loin.

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