Le Pen : la dernière valse

Persuadé, depuis 2002, que son fonds de commerce électoral était inattaquable, le président du FN s’est laissé dépouiller par Sarkozy, qui chassait sur ses terres sécuritaires.

Encore alerte, le vaincu ! Le Pen gambille, la jambe souple, il entraîne sa femme Jany au bal des dupes, tandis que les haut-parleurs balancent « Hot Stuff » de Donna Summer, « On va s’aimer », de Gilbert Montagné, héros disco des gentilles années 1980… Thiery Légier, le garde du corps, lance un couple sur la piste, «Allez les jeunes, dansez», et deux jolis minots chaloupent au contact des vieux, sous l’oeil des caméras : existe-t-il autre chose ? Jean-Marie Le Pen est un beau perdant, qui danse malgré ses même pas 11%… ->

En fait, il fallait être méchant au premier tour et gentil au second… Je pense que Le Pen avait été marqué par la violence du refus le concernant au deuxième tour de 2002 (il avait déclaré qu’un résultat en-dessous de 36% serait un échec personnel)… Marine n’a eu aucun mal à le convaincre d’adoucir le ton sur les sujets difficiles, or les Français sont des veaux qu’il n’a pas été difficile de convaincre que le nouvel homme fort de la droite française était le petit Nicolas… cocus, c’est le mot !