Derrière les minarets, la lutte de la droite « nationaliste » contre l’islam

Attaquer la construction de nouveaux minarets, c’est s’opposer «à des constructions islamistes ayant une vocation impérialiste», déclare le conseiller national UDC Ulrich Schlüer, coprésident du comité d’initiative demandant l’interdiction de nouveaux minarets en Suisse. Ce n’est donc ni les minarets physiques, ni la liberté religieuse qu’attaquent les initiants mais les symboles «de la prétention de l’islam de placer l’ordre religieux au-dessus des lois», dit encore Ulrich Schlüer. ->

NB: en novlang de gauche, nationaliste veut dire méchant. En bon français traduire par qui aime son pays avant les autres pays.

2 réponses à Derrière les minarets, la lutte de la droite « nationaliste » contre l’islam

  1. Eric dit :

    C’est quoi la « droite nationaliste » ? C’est le parti de la vertue, c’est tout.

  2. Denis Merlin dit :

    La liberté religieuse, n’est pas la liberté de faire n’importe quoi au nom de la religion. Elle est limitée par la responsabilité et le bien commmun.

    « C’est dans la société humaine que s’exerce le droit à la liberté en matière religieuse, aussi son usage est-il soumis à certaines règles qui le tempèrent. Dans l’usage de toute liberté doit être observé le principe moral de la responsabilité personnelle et sociale: la loi morale oblige tout homme et groupe social dans l’exercice de leurs droits à tenir compte des droits d’autrui, de ses devoirs envers les autres et du bien commun de tous. A l’égard de tous il faut agir avec justice et humanité.
    En outre, comme la société civile a le droit de se protéger contre les abus qui pourraient naître sous prétexte de liberté religieuse, c’est surtout au pouvoir civil qu’il revient d’assurer cette protection; ce qui ne doit pas se faire arbitrairement et à l’injuste faveur d’un parti mais selon des normes juridiques, conformes à l’ordre moral objectif, requises par l’efficace sauvegarde des droits de tous les citoyens et de leur pacifique accord, et par un souci adéquat de cette authentique paix publique qui consiste dans une vie vécue en commun sur la base d’une vraie justice, ainsi que par le maintien, qui se doit, de la moralité publique. » Dignitatis Humanae Concile Vatican II 7 décembre 1965.

    Rappelons que l’Eglise catholique jouit seule d’une liberté que l’on ne juge pas.

    En revanche tout autre groupement religieux doit se soumettre au bien commun. Ce bien commun interdit la tentative de domination d’un groupe religieux sur les autres par l’érection de bâtiments disproportionnés ou par un bruit ou une propagande gênante pour la population.

    Ce bien commun est, dans une certaine mesure, à l’appréciation de la seule autorité appelée « pouvoir civil » et donc de la population dans un Etat démocratique. Même l’Eglise n’a sur ce point aucun pouvoir d’appréciation.

    Voici un des principaux cadres de la liberté religieuse :

    « par un souci adéquat de cette authentique paix publique qui consiste dans une vie vécue en commun sur la base d’une vraie justice, ainsi que par le maintien, qui se doit, de la moralité publique. »

    Reste à savoir si l’inégalité des sexes, la croyance en la supériorité d’une religion, la prédication de la lapidation, de la guerre etc. peuvent être considérées comme continuant à entrer dans le cadre de la « vraie justice », dans le maintien de la « moralité publique » dans une « vie vécue en commun ».

    A vous de voir, Cher Amis Suisses.

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