Suisse: Drogues et dépendances, la gauche enfonce le clou

Une frénésie d’écriture dicte le rythme au parti socialiste. Ses cerveaux ne se reposant jamais, tout un chacun a, s’il le désire, accès à une abondante et passionnante littérature. On peut donc s’instruire gratuitement grâce au mouvement gausciste. Remercions-le donc pour tous les efforts déployés visant à nous éduquer et inculquer leurs grands « préceptes moraux ».

Aujourd’hui, c’est sur la politique prônée par le PS en matière de dépendance que s’est jetée ma boulimie textuelle. Et je ne suis pas déçu : d’entrée de jeu, les chantres du PS mettent les choses au clair. Pour eux, en matière de stupéfiant, il est « sans espoir et tout à fait inutile de s’orienter aussi bien vers une politique d’abstinence rigide que vers une indifférence néolibérale » (p.3) On ne peut que rester admiratif devant la prouesse stylistique visant à amalgamer l’indifférence propre à une politique de légalisation, politique que l’on retrouve dans le programme du PS concernant le cannabis, à une politique néolibérale. Doit-on en déduire que les positions socialistes ont évolué vers le néo-libéralisme ? Ou alors que les grands docteurs auteurs de ces quelques pages essaient de créer un amalgame avec d’autres forces politiques qu’ils stigmatisent régulièrement pour ce même néo libéralisme ? A cela près que les forces en question s’opposent à la légalisation des stupéfiants !

Passons plus loin, les élites de la gauche avancent qu’ « en consommant des stupéfiants, chaque individu court le danger de franchir la limite qui sépare le plaisir de la dépendance » et qu’ « en soi, cela n’est ni bon ni mauvais. » (p.3) Ils continuent avec aplomb : « la mise en danger effective ne résulte pas de la substance en tant que telle (…) » (p.3). Nous serions curieux d’entendre nos érudits gauscistes répéter ce genre de boniments à des personnes ayant eu leur existence brisée par la consommation de saletés en tous genres, notamment aux parents de l’adolescent de 15 ans, mort en Italie d’avoir tiré sur un joint.

Mais cela ne suffit pas, nos théologiens de l’évangile de la mort en rajoute une couche en déclarant que « la criminalisation des substances empêche une prévention (…) efficace » (p.3 toujours). Que l’on puisse mettre en doute l’efficacité de celle-ci parait normal, en revanche mettre ce déficit sur le dos de la criminalisation l’est beaucoup moins…

Continuons : l’argumentaire socialiste atteint des sommets vertigineux : « Les êtres humains cherchent le plaisir et l’ivresse en consommant certaines substances. La satisfaction de ces besoins est l’expression de la vitalité et de la joie de vivre » (p.17). Si ce raisonnement peut s’appliquer à la joyeuse cuite du samedi soir, il l’est plus difficilement au shoot à l’héroïne par exemple, pourtant comprise par le PS dans les substances en question.

Enfin, on imagine facilement nos amis gauscistes salivant sur le paragraphe soulignant que les immigrés ne disposeraient pas d’infrastructures suffisantes en matière d’aide contre la dépendance (p.18): tous ces merveilleux postes d’assistants sociaux qui pourraient être créés, un vrai bonheur pour qui veut s’engraisser en parasitant le système ! Mais somme toute, n’est-ce pas là l’essence même du socialisme tel qu’on le conçoit de nos jours ?

Vous pouvez vérifier par vous-même, ces conceptions mûrement réfléchies sont inscrites noir sur blanc dans ce que le PSS préconise comme politique sur les dépendances. Il ne s’agit pas là non plus de phrases tirées hors de leur contexte et dont le sens aurait été déformé. Le parti socialiste a définitivement perdu tout contact avec la réalité…

SM

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