Figaro: L’affaire Courjault a montré que ces crimes ne sont ni exceptionnels ni réservés à des milieux marginaux.
Un coin du voile s’est levé en octobre dernier lorsque Véronique Courjault a reconnu avoir donné la mort à trois de ses enfants, quelques heures après leur naissance en 1999, 2002 et 2003. L’opinion, jusqu’alors convaincue que l’infanticide était un crime d’un autre temps, a soudain pris conscience qu’il sévit encore dans des milieux très divers et non seulement dans des familles marginalisées – malgré l’avènement de la contraception et la légalisation de l’avortement. ->
Et ils croyaient tous sincèrement que le meurtre préventif allait être une thérapie pour le meurtre…