Canada: Les bons scolaires permettent une meilleure intégration sociale

De nombreux Québécois et Européens pensent que toutes les écoles publiques américaines reflètent la composition ethnique de leur quartier ou de leur ville. C’est faux.

De nombreuses écoles publiques américaines continuent d’être racialement homogènes avec souvent plus de 90 % des étudiants appartenant à un seul groupe ethnique. Et cela, sans que cela ne soit contraire à l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis de 1954 (Brown contre la Commission scolaire). En effet, ce jugement établit une différence entre la ségrégation ethnique de facto, née d’une distribution résidentielle particulière, et la ségrégation de jure, attribuable à des règlements anticonstitutionnels qui limitent l’inscription à un groupe ethnique particulier. Les banlieues cossues ont donc toujours aujourd’hui des écoles très homogènes sur le plan ethnique.

Les bons scolaires (ou bons d’études) correspondent à une subvention gouvernementale – souvent un remboursement d’impôts dans les faits – accordée par élève. Ils permettent aux parents d’inscrire leur enfant à l’école de leur choix, publique ou privée. Les bons scolaires rendent les écoles privées plus accessibles aux élèves de parents pauvres, si ces parents le désirent. Plusieurs études sur l’effet de ces bons scolaires ont été publiées aux États-Unis. Elles portent, notamment, sur les villes de Milwaukee, Cleveland et Washington. ->

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