La Redoute, une des grandes entreprises françaises de vente par correspondance, avait mis en vente un collier blasphématoire.
Un ami de Versailles, qui se reconnaîtra, lui envoie ce message le 13 septembre :
« Bonjour, je découvre sur votre catalogue avec surprise un collier que vous nommez « Corpus Christi », ce qui signifie « Corps du Christ ». En agrandissant la photo de ce collier, j’aperçois qu’il représente un squelette couronné. Vos créateurs et vous-même avez osé représenter par un squelette couronné au goût plus que douteux le Corps du Christ. Quelles que soient vos convictions religieuses, vous pourriez au moins respecter celles des millions de catholiques en évitant de vendre sur un site aussi réputé que le vôtre des objets pour le moins blasphématoire.
C’est donc en tant que bon client de la Redoute que je vous demande de modifier le nom de ce collier ».
La Redoute a préféré retirer tout simplement le collier blasphématoire de la vente et informe l’internaute intéressé par l’ « objet » :
L’ARTICLE N’EST PLUS DISPONIBLE :
« L’article n’est plus en vente sur notre site. Nous sommes désolés de ne plus pouvoir vous le proposer. »
« Désolés » est sans doute de trop, mais la morale de l’histoire est qu’il ne faut rien laisser passer.
Francis Richard