Le Sida nuit à la perception de la grammaire

C’est ce que l’on déduit de la dernière campagne des rugbymen contre la discrimination envers les séropositifs (cela dit… on se demande bien l’opportunité de la chose, on n’a rarement vu un séropositif avec son bilan médical tatoué sur le front… encore un truc pour réclamer des crédits et donner de la visibilité aux communautés exposées):

« Est-ce qu’on serait dans le XV de France si on était séropositif ?« , sans doute, non, coco, parce que tu n’arriverais pas à suivre. Cela dit, poser la question c’est déjà y répondre et, donc, poser les bases d’une discrimination à l’embauche caractérisé. C’est injuste, le sujet sous trithérapie intensive a autant le droit que quiconque à se faire piétiner le visage par des Néo-Zélandais furibonds.

On peut poser une autre question: « Serions nous dans le XV de France si  nous avions bossé notre grammaire et poussé un peu plus loin nos études », sans doute non, mais à ce moment-là vous n’auriez pas besoin non plus de la protection policière qu’il va me falloir après la rédaction de cet article et ne connaîtriez pas non plus le bonheur subtil de paraître parfaitement ridicule à torse nu sur un calendrier avec un ballon de rugby en guise de guêpière… ->

site de la campagne

le clip, pleurnichard au possible