L’association française Regards de femmes [1] a réussi un exploit extraordinaire. Elle a obtenu de la Cour de cassation (l’équivalent de notre cour suprême) qu’elle confirme la condamnation d’un imam à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 2 000 euros parce qu’il prétendait légitimer des violences envers les femmes en s’appuyant sur le coran.
Au Canada, des témoins sont reconnus devant nos tribunaux en tant qu’« experts » pour expliquer aux juges et jurys que l’islam et la culture islamique justifient les crimes d’honneur contre les femmes. Qu’attendons-nous pour faire interdire ce genre de témoignage ? Dans l’affaire française, l’imam Bouziane avait donné un interview à une revue dans laquelle il expliquait que le coran autorisait dans certains cas un musulman à battre sa femme.
La cour a déclaré que « l’exercice par le prévenu des libertés fondamentales de pensée, conscience, de religion et d’expression ne peut l’affranchir du respect des limites légitimes posées par la loi française ». Autrement dit, un imam n’a pas un droit fondamental de propager les versets du coran qui justifient la violence envers les femmes. ->
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