A la suite de la délirante affaire « Tintin au Congo, nous publions ici, avec l’accord de l’auteur, un court extrait d’un blog qui dénonce enfin un fait trop longtemps passé sous silence : l’insupportable apachophobie des BD Lucky Luke.
Le mal est partout. Insidieux. Il hante les oeuvres prétendument « innocentes » qu’on édite pour la jeunesse, en réalité pour lui inculquer les fondamentaux culturels les plus rétrogrades et les moins respectueux de la diversité. On dit Tintin au Congo. Soit. Mais il y a pire. En 1973, dans Canyon Apache, Lucky Luke doit régler un conflit entre la Tribu des Chimichuris et une garnison de Tuniques bleues. On ne s’attend pas à ce que la bande dessinée ouvre les yeux du jeune public sur la réalité de l’extermination des américains natifs. Mais de là à découvrir, dès les premières pages, la vignette ci contre…
Comment la commission de censure a-t-elle pu laisser passer pareil appel au meurtre, on ne sait. Les ressorts de la haine de l’officier blanc n’ont guère besoin d’être explicités : c’est cette vieille obsession impérialiste de la domination judéo-chrétienne qui l’anime: imposer partout ses culture, ses valeurs, ses coutumes, aux peuples du monde entier.