Francis Richard : Potiche ou popiste ?

marianne-huguenin.jpgFinalement le désistement de Marianne Huguenin en faveur de Josef Zisyadis aboutit à un résultat positif : il y aura un chômeur de moins dans le canton. Comme ce chômeur ne savait faire que de la politique spectacle et beaucoup de bruit pour rien, il aura retrouvé très vite un emploi à sa mesure et à son train de vie, après dix jours d’un faux suspense, digne d’un film de série B.

Sur son blog Marianne Huguenin s’explique ainsi : « Nous étions 3 à Berne, nous avons mis toutes nos forces pour être plus nombreux. Et voilà que je m’y retrouvais seule de mon parti, seule à assumer cette responsabilité, comme membre d’un petit parti, sans aide, en plus de ma fonction de syndique de Renens. C’était, d’un coup, lourd, trop lourd. »

Elle aurait peut-être pu y penser avant de se présenter au National. En qualité de syndique elle devrait savoir que diriger c’est prévoir…et notamment que son petit parti avait peu de chances de progresser en voix en raison de ses idées fossiles… 

Gageons que le costume de représentant unique d’un petit parti à Berne conviendra de toute façon mieux à Zorro qu’à la syndique de Renens, car il saura y faire davantage de flan, avec toute la légèreté qu’on lui connaît…

Les électeurs ? Pour la galerie, il faut bien s’en soucier, mais c’est le cadet des soucis pour un communiste digne de ce nom. Que voulez-vous, depuis les grands ancêtres, Marx, Lénine, Staline, la discipline du parti prime toujours.

Dans ces conditions la féministe, et faible femme, Marianne Huguenin n’avait pas vraiment le choix entre potiche à Berne, selon ses propres termes, et popiste à Renens. Ses nombreuses électrices apprécieront. Mais, allez, un moment de honte est vite passé !

Francis Richard