Selon Le Matin, le tireur est un Suisse de 23 ans, domicilié à Bussigny-près-Lausanne (VD), originaire du Kosovo et naturalisé peu avant son service militaire. Raison pour laquelle il a utilisé un Fass 90 et sa réserve de munitions.
Selon la police vaudoise, il aurait agi en état de décompensation psychotique. Son audition d’hier aurait posé pas mal de difficultés aux enquêteurs tant ses propos étaient incohérents. Sa famille aurait affirmé le trouver bizarre depuis une semaine. Habitué du Centre islamique de Crissier, l’homme trouvait que les fidèles n’étaient pas assez fervents à son goût. Des éléments qui constitueraient un mobile pour péter les plombs de la sorte.
«C’était pourtant un homme très calme et très discret. Pour moi c’est inquiétant», note M’Hamed Boudjeltia, un autre fidèle présent au moment de l’attaque. «Le forcené voulait tous nous aligner pour nous forcer à faire la prière comme il l’entendait. On savait que, si on faisait ça, on constituait une cible idéale», raconte Azzaz Noureddin. «Instinctivement, je me suis couché, car j’ai revu les images de la tuerie du Parlement de Zoug dans ma tête», complète M’Hamed Boudjeltia. ->