Béjart: Ce que voilent les éloges…

Le Baf ne se joint pas au concert d’éloges, les spectacles de Béjart étaient lourds, pédants, ennuyeux à mourir (ma foi, il faut bien que quelqu’un se dévoue pour le dire !), chers, qui plus est, et volontiers blasphématoire.

Ce que cette cacophonie de louanges assourdissants empêchent avant tout d’entendre est ce que pouvait bien être l’homme, en soi. On en jugera par ses dernières volontés: « Selon les dernières dispositions du maître, une cérémonie laïque sera organisée au plus tard lundi, ou une cérémonie selon le rituel musulman, dans les 24 heures suivant le décès« . ->

C’est d’autant plus amusant qu’en terre d’islam Béjart aurait certainement était lapidé pour ses spectacles…

Dans une interview du Monde du 27 novembre 2004, Béjart récusait le terme de « conversion » pour lui préférer celui d' »initation »; preuve s’il en fallait qu’il s’agit bien là d’une secte dont les accents occultes ont su séduire les têtes les plus virevoletantes d’un show-biz fatigué de la mort de Dieu.