Drame de Zurich: Haro sur les fusils d’assaut

Le consortium Edipresse et affiliés (24 heures, TdG, Liberté papier) en fait des tonnes pour venir au secours de l’entreprise de désarmement de la population entamée ces derniers mois par le Parti socialiste au Parlement.

L’affaire de la jeune fille tuée par une recrue à peine relevée de ses fonctions (on apprend ici que l’intéressé n’était plus en service)  tombe à point nommé pour condamner ce droit du citoyen milicien de garder à la maison son arme prête pour le combat.

Or ce que la grande presse oublie fort habilement de rappeler c’est que les deux drames au Fass 90 de l’année 2007 ont été le fait de Suisses d’origine étrangère (chilienne pour cette affaire, irakienne pour la précédente. Ironie du sort, le drame d’avril dernier avait déjà fait une victime de 16 ans…), lesquels ayant tous deux volé soit l’arme soit, ce qui est apparemment le cas aujourd’hui, la munition de service.

Ainsi donc, avant de s’interroger sur l’opportunité ou non de garder son arme militaire à domicile, peut-être la presse romande devrait-elle d’abord se demander s’il est bien sage de forcer la Suisse à garder ses étrangers à la maison.