Quelques dizaines d’opposants issus des milieux homosexuels bernois ont attaqué les plusieurs milliers de manifestants de la Marche pour la vie par des jets de projectiles, de pétards d’alarme et de fumigènes. Ils ont été dispersés par les forces de l’ordre.
Ciel couvert sur la place fédérale où les organisateurs ont accueilli des délégations de différents pays, France, Allemagne, Autriche, Tchéquie, Croatie, Pologne, etc., pour célébrer le droit à la vie.
Droit à la vie considéré comme une offense par les milieux d’extrême-gauche, lesquels se sont manifestés bruyamment à coups de cornes de brume et par des jets de préservatifs et de… tampons. Les contre-manifestants n’ont pas fait l’économie de doigts d’honneur et de bras tendus (tiens donc…). Des bombes à eau ont aussi été lancées qui ont atteint plusieurs policiers et de jeunes handicapés qui n’avaient pas eu le temps de se déplacer. Au moment de la prière œcuménique, les représentants des milieux LGBT, grimés en religieux catholiques, ont lancé plusieurs salves de fumigènes et de pétards assourdissants. Ayant effectué un mouvement d’encerclement pour empêcher les manifestants de regagner leurs bus, ils ont été contraints à la retraite par le dispositif anti-émeute.
M. Olivier Dehaudt, directeur de l’association Choisir la Vie s’est adressé aux contre-manifestants, les appelant « mes amis », pour leur souhaiter, malgré tout, la cordiale bienvenue.
Le conseiller national UDC Jean-Pierre Graber a fait une allocution remarquée, insistants sur le caractère sacré de la vie.
Les manifestants ont pu encore saluer la présence de l’évêque auxiliaire de Salzbourg, en Autriche, compensant avantageusement l’absence du moindre évêque suisse, et la présence, encore, remarquée, des punks antifascistes pro-vie.
La Manif (en bonus, la bannière queer à l’envers tout du long, saluts nazis dès 06:37; prière dès 11:50).
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