La démocratie directe, ce fléau

Supprimer la démocratie directe pour permettre l’immigration et l’avènement d’un monde sans frontières ni peuples. La réflexion commence…

manatschal« La démocratie directe en termes d’initiatives et de référendums est souvent utilisée contre les intérêts de la population immigrée. » C’est avec ces mots que le Pr Anita Manatschal annonce sa leçon inaugurale à l’université de Neuchâtel. Voilà qui n’augure rien de bon.

Certes, le Pr Manatschal aura eu la présence d’esprit de laisser la question  ouverte – « bienfait ou fléau » – mais des saillies telles que :

Un regard sur les débats publics et politiques n’est pas très instructif à cet égard, dans la mesure où ces derniers sont souvent empreints d’émotions comme la peur ou la compassion.

ne sont pas là pour rassurer. En effet, ramener le débat démocratique à la seule effusion des émotions revient à considérer le peuple et la démocratie comme inaptes à prendre des décisions importantes ayant des retombées internationales.

L’on touche ici à cette pensée, qui se fait lentement majoritaire, que la démocratie populaire n’est plus le système adapté aux enjeux supranationaux. L’on déboulonne lentement le souverain, on le fatigue, on le lasse, à la longue, du pouvoir pour qu’il abandonne cette liberté-là aussi.

Le monde de demain est déjà enseigné à l’université…

Noël Macé

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