Le député UMP Jean-Marc Nesme, l’un des animateurs de l’entente parlementaire pour le droit de l’enfant, accuse Ségolène Royal (PS) de «jouer aux apprentis sorciers» en voulant légiférer en faveur du « mariage » et de l’adoption des couples du même sexe.
«En piétinant les valeurs et les normes qui fondent la famille et qui sont ancrées dans la culture française, la candidate socialiste joue aux apprentis sorciers», écrit le député de Saône-et-Loire dans un communiqué.
«Le respect de la liberté des adultes, notamment à travers leur choix de vie, se nourrit du respect intégral du droit des enfants d’avoir un père et une mère» et la candidate socialiste «exprime une vision de la société qui est un bouleversement radical des valeurs de la République […] contraire au bien commun».
Le député veut ainsi réagir à la lettre de la candidate socialiste envoyée à l’Inter-LGBT et rendue publique la semaine dernière, où elle réaffirme son engagement à ouvrir le « mariage » et l’adoption aux couples homosexuels si elle était élue.
Pour la petite histoire, Jean-Marc Nesme a été maire de… Paray-le-Monial; que voulez-vous il n’y a pas de hasard !
Jean-Marc Nesme est actuellement le maire de Paray le Monial
Il faut remercier Jean-Marc Nesme pour son intervention. Avec ce projet d’adoption d’enfants par des homosexuels, on approche du fond de l’infamie et de la décomposition de notre société.
Je voudrais profiter de ce message pour proposer une idée d’action. Ces attaques contre notre société se déroulent suivant des règles stratégiques simples et efficaces que nous devons identifier pour les contrer. L’une d’elles consiste à préparer le terrain par une attaque sémantique, généralement gagnée par les attaquants grâce à la complicité des médias, consciente ou inconsciente. Dans le cas de l’adoption par des homosexuels, il ne faudrait pas utiliser le terme de « couple » en parlant d’homosexuels, même avec des guillemets, qui disparaîtront bientôt, et ne s’entendent pas dans le langage parlé. Il faut trouver autre chose, par exemple « duo ». Cela peut paraître un détail mais en réalité, si on utilise un vocabulaire mensonger forgé par nos adversaires, on a déjà perdu une bataille, peut-être décisive. Car ensuite, le concept de « discrimination », récemment introduit lui aussi dans la vie politique et sociale, nous interdira peu à peu de « discriminer » entre les couples. Et le tour sera joué, alors que ces problèmes d’homosexuels ne concernent qu’une infime minorité de citoyens, et ne constituent en aucune façon une question prioritaire de la politique de notre pays.
La remarque concerne bien d’autres attaques par le biais du vocabulaire. Pensez par exemple à « homophobie », mot qui n’existe pas dans les dictionnaires, et cause pourtant déjà de graves dommages à notre société.