La rumeur court que le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s’apprêterait à remercier la Grande-Bretagne de ses bons offices, en lui offrant, à l’occasion de son accession pour six mois à la présidence de l’Union européenne, le protocole d’élargissement d’union douanière dûment signé, lequel inclut les dix nouveaux pays membres, dont la République de Chypre, non reconnue jusqu’aujourd’hui par la Turquie.
La signature de ce texte, très attendue, fait partie des conditions sine qua non posées par Bruxelles en préalable aux négociations d’adhésion, le 3 octobre prochain. Elle impliquerait l’ouverture, par Ankara, de ses ports et aéroports à chacun des membres de l’Union, y compris aux Chypriotes grecs.
Certains points litigieux sont encore à régler, la Turquie pourrait exiger notamment qu’un paragraphe soit ajouté, précisant que l’élargissement de l’accord douanier ne vaut pas reconnaissance de Chypre.
figaro.fr