Discours du 1er août: Quand les socialistes se prennent pour des patriotes

Hans-Jürg Fehr, président du parti socialiste suisse, mais aussi Conseiller national et, donc, représentant de tout le peuple de son canton de Schaffhouse, s’est fendu d’un discours de premier août haineux, véritable monument de bile à l’adresse de ceux qu’il considère comme de faux patriotes (la droite donc).

M. Fehr aurait dû profiter de la fête nationale pour surmonter les divergences internes et appeler les Suisses à la paix et à la fraternité. Au lieu de cela, pas moins de 12 références à l’UDC ou à ses membres rien que dans la première moitié de son discours (nous avons arrêté de compter après un moment… l’ennui), ramassis de vilains capitalistes, patriotes de pacotille etc. Les socialistes, en revanche, on tout compris et représentent l’espoir et le salut de l’humanité pour les générations à venir. On vous épargne la tartine habituelle sur l’ouverture de la Suisse et autres considérations particulièrement inutiles et creuses.

Mise à part le fait d’agacer souveraienement le citoyen lambda en retardant le début du feu d’artifice, le discours du conseiller Fehr n’a eu pour seule utilité que d’exposer, une fois de plus le complexe socialiste face aux notions de nation et d’amour de la patrie assimilé systématiquement à du nationalisme fasciste.

On comprend le calvaire que ça doit de se devoir prétendre au service des intérêts d’un pays alors qu’on est vendu aux vieilles lunes de l’Internationale, la négation même de l’idée de nation. Ce qui leur faudrait, en fait, c’est un peuple mais pas de nation, des Suisses, mais pas de Suisse.

On finira bien par y venir un jour, mais, de grâce, en attendant, que les socialistes s’abstiennent d’aussi grossières leçons de patriotisme. Pour un groupe d’élu qui veut la fin de l’hymne national, qui quitte le Parlement ou retourne son siège lors que ledit hymne retenti sous la coupole, et qui refuse de signifier le symbole des Confédérés (les trois doigts) à chaque prestations de serment, c’est quand même un comble. Détestez la nation si ça vous chante, mais assumez!

L’intégral

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