Foetus décapité: Pourquoi la presse ne touche pas à Uli Sigg? Parce qu’elle lui appartient!

Quand nous avons sorti l’affaire du monstre du Musée des Beaux-Arts, nous pensions que la grande presse se jetterait sur la nouvelle comme une nuée… de mouettes sur un morceau de pain. Rien, silence total, si Sigg est apparu dans la grande presse romande, c’est uniquement pour saluer le grand homme, l’amateur d’art.

Un simple coup d’oeil à son CV nous a vite fait comprendre pourquoi: Uli Sigg est vice-président du groupe Ringier. Groupe propriétaire, en Suisse, de 14 titres de presse, dont 5 en Suisse romande, et d’une dizaine de chaînes de télévision. Pour ceux qui voudraient une échelle de comparaison avec le BAF, découpez une carte de Monaco et collez-la à côté de la carte du continent eurasiatique… c’est à peu près ça.

Né le 29 avril 1946, docteur en droit à l’université de Zurich, Uli Sigg débute comme journaliste pour "Finanz und Wirtschaft", une publication de Ringier, puis passe en 1977 dans l’export de Schindler, une boîte d’ascenseur, tout un symbole, qui le mènera, en 1980, à la direction du secteur chinois de l’entreprise, de la zone Asie-Pacifique en 1982, membre du comité exécutif en 1984, délégué de la direction en 1986.

De 1990 à 1995 se fait entrepreneur, membre des comités de direction de plusieurs multinationales dont Ringier et Schindler.

1995-1998 Ambassadeur en Chine, Corée du Nord et Mongolie pour le Secrétariat d’Etat à l’économie.

Uli Sigg occupe encore actuellement des places de choix dans les comités de direction de la China Development Bank de Pékin, de la Medica Holding, de la Infront Holding, une autre boîte de média, du géant Ciba et de l’Université de Lucerne.

Bref, les gens de l’espèce de M. Uli Sigg sont beaucoup plus égaux que d’autres…

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