«Marre du militantisme à l’école !» protestent certains professeurs de l’Education nationale française, fatigués du «prosélytisme» exercé au sein de leur établissement par une partie de leurs confrères, membres d’Attac (Association pour une taxation des transactions financières et l’aide aux citoyens), qu’ils n’hésitent pas à qualifier de «professeurs missionnaires».
«Ça commence par des affiches apposées sur les panneaux syndicaux appelant à telle ou telle mobilisation, comme le rejet de la Constitution européenne, un débat se crée et cela se termine en réunion d’information, parfois au sein même de l’établissement, avec une ou deux adhésions à la clef», explique l’un d’entre eux, témoin de ce genre d’assemblée.
L’école est devenue un lieu «d’endoctrinement privilégié», entend-on encore. Un constat que partage Isabelle, jeune professeur de français dans un lycée professionnel parisien et sympathisante socialiste : «J’ai lu un jour des polycopiés sur l’histoire économique de l’Europe appartenant à une amie prof d’histoire et membre d’Attac, où il était question de libéralisme et de domination du Nord sur le Sud, un vrai tract de propagande», se souvient-elle. Dans ce genre de situation, «le silence est de mise au risque d’être traité de fasciste».
Terrorisme intellectuel qui n’est pas étranger à la Suisse.
L’article de figaro.fr
info Tam-Tam, merci à JTM